Conduite à tenir : conjonctivites et kératoconjonctivites allergiques

Les signes observés sont un aspect rouge et irrégulier de la cornée, la région ventrale et temporale de l’oeil étant généralement atteinte en premier. Un frottis conjonctival et une cytologie peuvent orienter le diagnostic (présence de nombreux éosinophiles). Un traitement à base de topiques de stéroïdes peut être mis en place en l’absence d’ulcère.

  • Les séquelles sont les opacités sous-épithéliales cornéennes dont le traitement est difficile, malgré l’apport du laser excimer.
  • Des ulcérations conjonctivales secondaires à la lyse cellulaire lors de la réplication virale peuvent provoquer des adhésions cicatricielles conjonctivo-conjonctivales (symblépharons) ou conjonctivo-cornéennes (lésions ptérygiales).
  • La kératoconjonctivite sèche (KCS) est une cause majeure de conjonctivite chez le chien, liée à un écoulement oculaire mucopurulent (aspect quantitatif).
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  • Les virus et les bactéries sont le plus fréquemment à l’origine de la conjonctivite, mais une allergie, la lumière ultraviolette, des produits chimiques ou des irritants environnementaux peuvent également provoquer ce trouble.
  • Le rôle et l’utilisation des corticoïdes sont discutés à tous les stades de l’infection.

S’il atteint les couches stromales profondes, il peut provoquer la nécrose du stroma. Demandez conseil à votre pharmacien avant d’utiliser ces traitements et assurez-vous de prendre rendez-vous avec un médecin si l’affection s’aggrave ou si elle ne s’améliore pas dans un délai de 2 jours. Un collyre aux stéroïdes (par ex. la dexaméthasone, la prednisolone ou la fluorométholone) peut être prescrit dans certains cas contre les réactions allergiques extrêmes. La prise orale d’antihistaminiques peut s’avérer utile dans le traitement de la conjonctivite allergique, en particulier lorsque d’autres régions du corps sont également touchées par les allergies.

Causes

La conjonctivite virale est une infection provoquée par les mêmes virus qui entraînent souvent le rhume. Ces virus sont très contagieux (ils se transmettent facilement d’une personne à l’autre); une personne peut propager les virus à son œil en se mouchant les yeux ouverts ou en se frottant les yeux. En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d’opposition (art.26 de la loi), d’accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant.

  • Les mycoplasmes sont responsables de certaines conjonctivites félines, associées à des rhinites et éventuellement des atteintes pulmonaires chez des individus immunodéprimés.
  • L’évolution de l’affection après la mise en place d’un traitement spécifique (exemple de l’herpès FHV-1) ou des examens de laboratoire constituent des outils précieux pour le diagnostic.
  • Elle est le plus souvent déclenchée par une exposition à l’herbe ou au pollen de végétaux.
  • L’application de compresses fraîches 3 ou 4 fois par jour et le recours à un collyre (des gouttes pour les yeux), comme des larmes artificielles, peuvent soulager la conjonctivite virale.
  • Elle fait partie intégrante de la surface oculaire et est indissociable de la bonne stabilité du film lacrymal précornéen.

Parmi les collyres ou les onguents qui peuvent être prescrits pour traiter la conjonctivite bactérienne, on retrouvel’érythromycine, la ciprofloxacine, la gatifloxacine, l’acide fusidique, la moxifloxacine et l’ofloxacine. La conjonctivite peut également toucher certaines personnes atteintes d’une maladie thyroïdienne, de la goutte, de certains types de cancer, certaines affections cutanées comme la rosacée ou le psoriasis, de la tuberculose et de la syphilis. La conjonctivite allergique, qui n’est pas contagieuse, apparaît généralement au printemps, durant l’été et au début de l’automne. Elle est le plus souvent déclenchée par une exposition à l’herbe ou au pollen de végétaux.

Une atteinte de la cornée peut être associée à la conjonctivite lors de réactivation virale chez l’adulte. Elle se caractérise par des signes inflammatoires, une néovascularisation, un oedème et une infiltration cellulaire. Des ulcères dendritiques sont quasi pathognomiques d’une infection par l’herpèsvirus qui se propage le long des fibrilles nerveuses ramifiées.

Informations pratiques

Le traitement repose sur l’application d’un collyre anti-inflammatoire stéroïdien. L’utilisation de larmes artificielles ou des collyres lacrymomimétiques est intéressante par son effet de lavage des culs-de-sac conjonctivaux qui réduit une stimulation antigénique excessive. Son traitement nécessite habituellement l’administration d’un onguent ou de gouttes antibiotiques dans les yeux pendant une courte période.

L’application de compresses fraîches 3 ou 4 fois par jour et le recours à un collyre (des gouttes pour les yeux), comme des larmes artificielles, peuvent soulager la conjonctivite virale. Toute personne qui pense souffrir de conjonctivite virale devrait consulter un médecin. La conjonctivite est le signe oculaire majeur de l’infection par le FHV-1 lors de primo-infection comme lors de réactivation virale.

Les personnes allergiques aux animaux ou aux acariens dans la poussière peuvent être atteintes toute l’année. L’atteinte cornéenne chronique peut également se traduire par une kératite stromale non ulcéreuse et/ou conduire à la dégénérescence du collagène stromal avec formation d’un séquestre cornéen. A l’inverse du chien, les infections primaires sont les affections de la conjonctive les plus fréquentes chez le chat mais elles se ressemblent toutes selon notre confrère. Elle fait partie intégrante de la surface oculaire et est indissociable de la bonne stabilité du film lacrymal précornéen.

Symptômes et Complications

La prévention est l’action la plus importante que l’ophtalmologiste puisse appliquer dans cette maladie. La majorité des chats atteints guérissent sans séquelles mais certains pourront souffrir d’une conjonctivite chronique ou récurrente. Des ulcérations conjonctivales secondaires à la https://avalanche-esports.com/ lyse cellulaire lors de la réplication virale peuvent provoquer des adhésions cicatricielles conjonctivo-conjonctivales (symblépharons) ou conjonctivo-cornéennes (lésions ptérygiales). On peut observer la persistance d’un épiphora chronique en cas d’obturation des points lacrymaux.

La kératoconjonctivite sèche (KCS) est une cause majeure de conjonctivite chez le chien, liée à un écoulement oculaire mucopurulent (aspect quantitatif). Un chien dont la lecture d’un test de Schirmer montre des valeurs inférieures à 15 mm/min présente une forte présomption de KCS. En présence d’une personne qui souffre de conjonctivite infectieuse, il importe d’éviter de toucher son visage, ses mains ou les objets qu’elle a utilisés.

Les antiviraux ne font que diminuer la charge virale, améliorant l’état clinique et réduisant l’excrétion virale mais n’éliminent pas le virus de l’organisme. L’infection peut prendre une forme aiguë, chronique ou latente et se manifester sous forme de conjonctivites isolées ou associées à un syndrome respiratoire supérieur aigu (primo-infection du chaton). L’épiphora souvent considéré comme secondaire à une conjonctivite est lié pour l’essentiel à une mauvaise stabilité du film lacrymal et au débordement des larmes par défaut de la couche lipidique ou mucinique.

Les mycoplasmes sont responsables de certaines conjonctivites félines, associées à des rhinites et éventuellement des atteintes pulmonaires chez des individus immunodéprimés. Il est donc très ardu d’identifier l’agent infectieux en cause sur la seule base du tableau clinique de ces conjonctivites. L’évolution de l’affection après la mise en place d’un traitement spécifique (exemple de l’herpès FHV-1) ou des examens de laboratoire constituent des outils précieux pour le diagnostic.